Pour vous abonner à vos sujets d'actualité préférés, vous devez activer votre espace personnel.
Vous serez alerté(e) par courriel dès qu'un article sera publié par la rédaction.
Votre abonnement a bien été pris en compte.
Vous serez alerté(e) par courriel dès qu'un article sera publié par la rédaction sur :
Vous pouvez choisir d'autres sujets d'actualité dans Mes alertes.
Choisissez vos sujets d'actualité préférés dans Mes alertes.
Pour vous abonner à vos sujets d'actualité préférés, vous devez être connecté(e) à votre espace personnel.
Vous serez alerté(e) par courriel dès qu'un article sera publié par la rédaction.
Le lien vers cette page a été envoyé avec succès aux destinataires.
Téléassistance à domicile : le point avec l'Institut national de la consommation (INC)
Publié le 05 février 2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Cet article est ancien, l'information n'est peut-être plus exacte.
Vous pouvez néanmoins consulter cette page.
L'Institut national de la consommation (INC) a réalisé en 2014, avec le soutien de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), une évaluation de plusieurs services de téléassistance. Cette étude démontre que la mission première de la téléassistance, c’est-à-dire déclencher une alerte en cas de besoin, est correctement remplie. En revanche, la qualité du service rendu et la conformité juridique des contrats mériteraient des améliorations.
Plus de 500 000 personnes sont abonnées à un service de téléassistance. Ces dispositifs permettent à des personnes âgées isolées d’être reliées en permanence à un service téléphonique au moyen d’un déclencheur qui, par simple pression, lui envoie un signal. Le déclencheur peut être un bracelet ou un médaillon porté autour du cou. À la réception du signal, la centrale téléphonique rappelle la personne âgée et selon la réponse ou en l’absence de réponse, contacte les aidants et/ou les secours.
Au niveau technique, les dispositifs d’alerte fonctionnent même si l’étude révèle qu’il est difficile d’établir une communication avec la centrale téléphonique lorsque l’usager se trouve dans une autre pièce que celle dans laquelle se trouve le boîtier transmetteur. Aucun des dispositifs testés n’est utilisable par un usager déficient auditif alors que ce handicap est fréquent parmi le public visé. En outre, l’assistance serait grandement renforcée si les dispositifs intégraient un système de détection de chute et un indicateur d’inactivité. Enfin, les opérateurs se contentent souvent d’appeler les aidants sans s’assurer ensuite qu’ils se sont bien déplacés.
Au niveau juridique, les contrats comportent des clauses abusives et des lacunes sur quelques sujets. Certains contrats ne comportent pas les informations nécessaires concernant l’assurance du matériel. Les clauses relatives à la protection des données personnelles sont parfois incomplètes.