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Burn-out : comment améliorer la prise en charge ?
Publié le 01 juin 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
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Considérant le burn-out comme un syndrome d'épuisement professionnelle « difficile à repérer, parfois diagnostiqué à tort ou traité de façon inadéquate », la Haute Autorité de santé (HAS), dans un communiqué du 22 mai 2017, est venue donner des recommandations aux professionnels pour les aider à dresser le bon diagnostic afin de proposer une prise en charge personnalisée et d'aider au retour au travail.
Une prise en charge personnalisée
La HAS préconise une prise en charge du burn-out individualisée reposant notamment sur :
- un arrêt de travail dont la durée est adaptée à la situation du patient ;
- un traitement adapté où les antidépresseurs ne doivent pas être systématiques, la prise en charge pouvant se fonder sur des interventions psychothérapeutiques ou psychocorporelles (techniques de relaxation...).
Un accompagnement du retour au travail
Avant le retour au travail, la HAS recommande une analyse du poste et des conditions de travail avec l'organisation de visites de pré-reprise avec le médecin du travail. Par ailleurs, elle encourage un suivi régulier impliquant le médecin du travail, le médecin traitant et, le cas échéant le psychiatre, pour aider au maintien dans l'emploi du patient.
Un juste repérage des symptômes pour poser le bon diagnostic
Pour une prise en charge adaptée, la HAS énumère 5 types de symptômes aux professionnels pour les aider à poser en amont le bon diagnostic. Ils sont d'ordre :
- émotionnel : anxiété, hypersensibilité, tristesse ;
- cognitif : troubles de la mémoire, de l'attention ou de la concentration ;
- comportemental : isolement social, agressivité, diminution de l'empathie ;
- motivationnel : désengagement, remise en cause professionnelle, dévalorisation ;
- physique : troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques.
Les symptômes repérables n'étant pas spécifiques au burn-out, le médecin traitant et le médecin du travail devront s'intéresser en complément :
- aux conditions de travail (autonomie, organisation et intensité du travail, relations) ;
- à la personne et à son vécu (antécédents personnels et familiaux, rapport au travail).