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Provocations, diffamations et injures non publiques à caractère raciste ou discriminatoire : renforcement de la répression
Publié le 11 août 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
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La répression des provocations, diffamations et injures non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe est renforcée. Tel est l'objet d'un décret publié au Journal officiel du 5 août 2017 modifiant en ce sens le code pénal.
Sont désormais punies de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe (1 500 € maximum), la provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence, la diffamation non publique et l'injure non publique commises à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison :
- de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée,
- de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre,
- ou de leur handicap.
Outre la peine d'amende, les personnes coupables de ces infractions encourent les peines complémentaires suivantes :
- travail d'intérêt général pour une durée de 20 à 120 heures ;
- obligation d'accomplir, éventuellement à leurs frais, un stage de citoyenneté ;
- interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de 3 ans maximum, une arme soumise à autorisation ;
- confiscation d'une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
- confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit.
Les personnes morales coupables de ces infractions encourent une amende d'un montant maximum égal à 5 fois celui prévu pour les personnes physiques et la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit.
A noter :