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Cnil
Enceintes connectées et assistants vocaux : quelles vigilances sur la protection de la vie privée ?
Publié le 13 février 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Météo du jour, allumage des lumières, réglage du chauffage, réservation d'un taxi, achat d'un billet... Voici ce que l'on peut demander aux enceintes connectées intelligentes équipées d'un micro, d'un haut parleur et d'un assistant vocal capable de répondre aux requêtes vocales dès que l'utilisateur prononce , , ...
Certains modèles proposent également d'enregistrer des échantillons de sa propre voix afin d'accéder à des services différenciés, personnalisés pour chaque utilisateur de l'appareil (on parle alors de biométrie vocale).
Certaines enceintes enregistrent localement les demandes des utilisateurs, d'autres les envoient sur des serveurs distants. Dans tous les cas, l'historique des requêtes et toutes les données associées (date, heure, nom du compte...) sont conservés sur l'appareil (ou les serveurs).
Face à cette technologie, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) rappelle 3 points de vigilance concernant :
- la confidentialité des échanges (en veille permanente, l'enceinte peut s'activer et enregistrer une conversation de manière fortuite du moment qu'elle a capté ce qui ressemblerait au mot-clé la mettant en fonction) ;
- le profilage publicitaire des utilisateurs (alimenté par les différentes interactions des uns et des autres avec l'assistant : heure du lever, achats, centres d'intérêts, goûts culturels...) ;
- l'absence d'écran (ce qui rend plus difficile de vérifier les traces enregistrées, de juger de la pertinence des réponses données ou encore d'avoir accès à des réponses provenant d'autres sources).
Voir aussi
Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil)
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