Sécurité de l’enfant

« Ici votre enfant est en sécurité » : une campagne contre les violences en colonie de vacances

Publié le 24 juillet 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse lance une campagne de sensibilisation contre les violences sexistes et sexuelles en colonie de vacances.

Une colonie de vacances est un accueil collectif de mineur (ACM). Elle est encadrée par des animateurs, diplômés ou en cours de formation. Chaque année, 1,2 million d‘enfants et de jeunes partent dans près de 40 000 séjours de vacances.

À l’occasion des vacances d’été, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a lancé une campagne afin de sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles en colonie de vacances.

Quels moyens contre les violences sexistes et sexuelles en colonie de vacances ?

Les colonies de vacances sont réglementées par l’ État. Des dispositifs de contrôle sont mis en place pour s’assurer de la protection des mineurs.

Plus de 1 800 000 contrôles sont effectués chaque année auprès des animateurs d’accueil collectifs de mineurs : par exemple, un animateur embauché par deux structures différentes pour des séjours en juillet et en août sera contrôlé 2 fois.

Les animateurs diplômés du Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa) et aux diplômes professionnels d’éducation physique et sportive suivent une formation spécifique aux violences sexistes et sexuelles : reconnaissance et prévention des comportements inappropriés, démarches à suivre en cas de suspicions ou constatations de violences…

Des numéros utiles à disposition des parents et des enfants

En cas de besoin, le ministère de l’Éducation rappelle l’existence de lignes dédiées pour être écouté, aidé, conseillé de façon anonyme, gratuite et confidentielle.

  • 119 Enfance en danger : disponible 24h/24, 7j/7 ;
  • 31 14 Prévention suicide : disponible 24h/24, 7j/7 ;
  • 30 18 Cyberharcèlement : disponible de 9h à 23h, 7j/7.

Rappel

la non-dénonciation d'une situation de maltraitance dont on a connaissance peut être punie de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende.