Ce sujet vous intéresse ?
Connectez-vous à votre compte et recevez une alerte par email dès qu'un article sera publié par la rédaction sur : Social, santé (aides et prestations, personne handicapée, aidants et médiateurs, patient, médicaments, etc.)
Votre abonnement a bien été pris en compte
Vous serez alerté(e) par email dès qu'un article sera publié par la rédaction sur : Social, santé (aides et prestations, personne handicapée, aidants et médiateurs, patient, médicaments, etc.)
Vous pouvez à tout moment supprimer votre abonnement dans votre compte service public.fr .
Médicaments
Paracétamol, ibuprofène, aspirine : derrière les comptoirs des pharmaciens en janvier 2020
Publié le 16 octobre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Afin de sécuriser l'usage du paracétamol mais aussi de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène et aspirine), l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite que ces médicaments ne soient plus en libre accès dans les pharmacies à partir de janvier 2020 et soient donc placés derrière les comptoirs des pharmaciens.
Ces médicaments disponibles sans ordonnance sont très utilisés en automédication comme anti-douleurs ou anti-fièvres.
Ils peuvent présenter des risques en cas de mauvaise utilisation (lésions graves du foie en cas de surdosage de paracétamol par exemple).
C'est pourquoi, l'ANSM rappelle aussi les règles de bon usage de ces médicaments.
Pour le paracétamol :
- prendre la dose la plus faible, le moins longtemps possible, respecter la dose maximale par prise, la dose maximale quotidienne, l'intervalle minimum entre les prises et la durée maximale de traitement recommandée (3 jours en cas de fièvre, 5 jours en cas de douleur, en l'absence d'ordonnance) ;
- vérifier la présence de paracétamol dans les autres médicaments (utilisés pour douleurs, fièvre, allergies, symptômes du rhume ou état grippal).
Pour les anti-inflammatoires non stéroïdiens :
- utiliser à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte ;
- arrêter le traitement dès la disparition des symptômes ;
- éviter en cas de varicelle ;
- ne pas prolonger le traitement au-delà de 3 jours en cas de fièvre, au-delà de 5 jours en cas de douleur ;
- ne pas prendre deux médicaments de ce type en même temps ;
- respecter les contre-indications à partir du début du 6e mois de grossesse.
Voir aussi
Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
Agenda
Écoles, collèges et lycées
À partir du 11 oct. 2024
Publié le 26 septembre 2024
Impôts locaux
À partir du 15 oct. 2024
Publié le 20 septembre 2024